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Votre fiche Google My Business ne vous permettra plus de faire un site internet, quelles sont vos alternatives ?

Lors du démarrage de votre entreprise, vous avez géré les achats de vos divers équipements (comptoir, caisse enregistreuse…) et la contrainte budgétaire et temporelle vous a poussé à opter pour la solution pratique de Google My Business pour créer rapidement un site internet conforme à vos aspirations. Cependant, une récente annonce de Google indique que les sites portant les extensions « business.site » et « negocio.site » seront supprimés. Cette mesure soulève des interrogations quant à la pérennité de votre présence en ligne via votre fiche Google My Business. 

Fiche Google My Business
Sommaire

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Google My Business, une plateforme en ligne permettant aux entreprises de gérer leur présence sur Google, offre la possibilité de créer des fiches d’entreprise et de fournir des informations cruciales telles que l’adresse, le numéro de téléphone, les horaires d’ouverture et de collecter des avis clients. Face à ces changements, il devient impératif de comprendre les implications de cette décision pour maintenir une visibilité en ligne optimale.

L'évolution de Google My Business

Aujourd’hui nommé Google Business Profile, c’est un point virtuel de rencontres entre votre commerce et vos clients : il s’agit de votre fiche d’établissement. Cet espace met en avant :

  • Vos informations importantes : nom, horaires d’ouverture, liens vers votre site internet ;
  • Des photos de votre activité ;
  • Le moyen le plus simple pour vous contacter : téléphone, mail, bouton de réservation ;
  • Les avis de vos clients sur votre activité.

 

Au fil des années, Google My Business a progressé pour fournir aux entreprises une solution rapide et simple de création de sites web. Ces sites étaient spécialement conçus pour être optimisés en vue des recherches locales, s’intégrant parfaitement la fiche Google My Business. Cette fonctionnalité a séduit de nombreuses petites entreprises en quête d’une solution abordable et facile à utiliser pour établir leur présence en ligne.

85 000 000 de sites internet ont été créés avec l’extension “.site”

Les sites web créés avec une fiche Google My Business offraient plusieurs avantages significatifs aux entreprises, notamment :

  • La gratuité : ces sites étaient accessibles sans coût, représentant un avantage crucial pour les petites entreprises opérant avec des budgets restreints.
  • L’optimisation locale : ces plateformes étaient automatiquement optimisées pour les recherches locales, renforçant ainsi la visibilité des entreprises dans leur région.
  • L’intégration avec les fiches d’entreprise sur Google : une intégration directe avec les fiches d’entreprise sur Google simplifiait l’accès des utilisateurs aux informations cruciales, telles que l’adresse, le numéro de téléphone et les horaires d’ouverture de l’entreprise.

 

Cependant, malgré ces avantages, Google a récemment annoncé une décision qui changera radicalement la donne pour les entreprises utilisant leur fiche Google My Business pour créer leurs sites web.

L'annonce : Google décide d'abandonner ses sites web

Google a récemment annoncé l’arrêt de la possibilité pour les entreprises, de créer de nouveaux sites web via leur fiche Google My Business à compter de mars 2024. Cette initiative a pour objectif de simplifier l’expérience utilisateur et d’encourager les entreprises à explorer des plateformes plus adaptées à la création de sites web.

L’impact de cette annonce a généré une vague de surprise et d’inquiétude parmi de nombreuses entreprises qui avaient établi leur présence en ligne via leur fiche Google My Business. Les répercussions de cette décision ainsi que les alternatives disponibles sont désormais au cœur des préoccupations. La suppression des sites internet arborant les extensions « business.site » et « negocio.site » souligne l’importance d’analyser ces changements de manière approfondie afin d’identifier les meilleures stratégies permettant de maintenir une présence en ligne efficace.

Pourquoi avoir pris cette décision de supprimer les sites internet créés avec une fiche Google My Business ?

Le Digital Service Act (DSA) et le Digital Market Act (DMA) représentent des initiatives de la Commission européenne pour encadrer les enjeux juridiques et éthiques liés à la prédominance des géants du web, notamment les GAFAM. Le DSA se concentre sur la légalité des contenus en ligne, tandis que le DMA se penche sur les problèmes éthiques liés à la concurrence sur le marché global de l’Internet.

gafam
Les GAFAM

L’expansion de grandes entreprises telles que Google a soulevé des préoccupations quant au non-respect des droits des utilisateurs et à l’utilisation de pratiques anticoncurrentielles, monopolisant ainsi le marché numérique. L’objectif de la Commission européenne est de créer un environnement de concurrence plus équitable, d’où la rédaction et l’adoption du DMA.

En parallèle, une évolution significative pour les entreprises est la fiche dynamique, introduite par le DSA. Cette fiche permet aux utilisateurs de noter et d’exprimer leurs avis sur les entreprises, favorisant ainsi une interaction accrue entre les établissements et le public. Cette transparence renforcée vise à rendre les réseaux sociaux, les grands sites, et l’ensemble du Web plus équitable pour tous les utilisateurs.

Chaque mois, Google fournit des statistiques aux entreprises liées à leur fiche dynamique, offrant des informations essentielles telles que le nombre d’appels téléphoniques reçus, le nombre de demandes d’itinéraires, et la visibilité de leur établissement lors des recherches en ligne. Ces données permettent aux entreprises de mieux comprendre leur impact en ligne et d’ajuster leur stratégie en conséquence, renforçant ainsi l’importance de la transparence et de l’équité dans le paysage numérique européen.

Qu’est-ce que le DMA (Digital Market Act) ?

Pourquoi le DMA joue en rôle dans la suppression des sites internet créés avec une fiche Google My Business ?

Le Digital Markets Act (DMA) est une législation adoptée par la Commission européenne et promulguée en octobre 2022, suivant un vote en juillet de la même année. Mis en vigueur en mai 2023, le DMA cible spécifiquement les entreprises identifiées comme des « contrôleurs d’accès » sur Internet par la Commission européenne. Nous retrouvons ainsi : Google, Alphabet, Amazon, Apple, ByteDance, Meta (WhatsApp, Facebook, Instagram) et Microsoft.

Selon les critères définis par la Commission, un contrôleur d’accès est une entreprise qui, au cours des trois dernières années, répond aux conditions suivantes :

  • Contrôle un ou plusieurs services de plateforme essentiels dans au moins trois États membres de l’Union Européenne.
  • Réalise un chiffre d’affaires annuel d’au moins 7.5 milliards d’euros au sein de l’UE ou a une capitalisation boursière d’au moins 75 milliards d’euros.
  • Possède au moins 45 millions d’utilisateurs finaux mensuels établis dans l’UE.
  • Possède au moins 10 000 entreprises utilisatrices établies dans l’Union Européenne.

Les services de plateforme essentiels concernent divers domaines tels que l’intermédiation (places de marché, magasins d’applications), les moteurs de recherche, les réseaux sociaux, les messageries en ligne, les plateformes de partage de vidéos, les services de publicité, les systèmes d’exploitation, les services cloud, les navigateurs et les assistants virtuels. En résumé, le DMA vise principalement les grandes entreprises du secteur numérique, établissant ainsi un cadre réglementaire spécifique pour ces acteurs influents.

Quels sont les objectifs du DMA face à ces sociétés ?

Le Digital Markets Act (DMA) aspire à instaurer une concurrence plus équitable sur internet, aussi bien entre les grandes sociétés que les plus petites. Il vise à mettre fin aux pratiques non concurrentielles des mastodontes du web, mettant en lumière leur position monopolistique et leur croissance exponentielle grâce à une connaissance approfondie des utilisateurs. En parallèle, le DMA et la DSA travaillent conjointement pour protéger les consommateurs en encadrant l’utilisation des données personnelles.

Quels sont les points reprochés aux contrôleurs d'accès ?

La législation considère que les contrôleurs d’accès, notamment les GAFAM, privilégient le classement de leurs propres outils dans les résultats des moteurs de recherche, induisant ainsi une concurrence déloyale envers les entreprises n’utilisant pas ces systèmes.

Par exemple, dans le secteur de l’hôtellerie, la fiche Google My Business éclipse les avis provenant de plates-formes indépendantes, créant un monopole que le DMA cherche à restreindre.

L’abus de position de Google est également souligné, notamment avec la création automatique de fiches établissement sans le consentement du propriétaire, la restriction des avis clients à ceux ayant une adresse GMAIL, et l’influence des sociétés de réservations sur la visibilité des établissements, imposant des conditions parfois préjudiciables.

fin site créé avec fiche Google My Business

Quels changements sont espérés avec la mise en place du DMA ?

La nouvelle législation, le Digital Markets Act, impose des interdictions significatives aux contrôleurs d’accès, notamment :

  • Ils ne pourront plus favoriser leurs produits ou services par rapport à ceux de leurs concurrents.
  • L’utilisation des données des utilisateurs sera désormais conditionnée à leur consentement.
  • Ils ne pourront plus bloquer d’autres entreprises utilisant leurs services, en refusant le droit de travailler sur d’autres canaux de distribution.
  • L’utilisation des données, qui était auparavant un levier pour une publicité ultra-ciblée, sera régulée.

 

Le DMA ne requiert pas la suppression d’une fiche Google My Business. Son objectif est de contrôler le favoritisme auto-induit par des structures dominantes comme Google envers des entreprises plus modestes, notamment celles spécialisées dans la notation. Les fiches d’établissement Google, historiquement mieux positionnées dans les résultats de recherche, devraient, à l’avenir, être moins privilégiées. On peut envisager que Google autorisera la création d’une fiche My Business sans nécessiter une adresse Gmail, et ces fiches apparaîtront avec moins de proéminence pour laisser place à d’autres sites d’avis. Ces mesures visent à réduire l’impact disproportionné des grandes structures sur le marché, promouvant ainsi une concurrence plus équitable.

Quelles sont les limites du DMA ?

Bien que la récente législation européenne sur le numérique soit saluée pour son engagement en faveur des petites entreprises, il est important de noter que ses effets ne seront pas universels. Un exemple concret se trouve dans le domaine des moteurs de recherche. Pour répondre efficacement aux besoins des utilisateurs, ces moteurs doivent d’abord adapter leurs résultats en fonction des demandes formulées. En conséquence, les algorithmes privilégieront naturellement les résultats les plus pertinents, conférant ainsi une visibilité accrue et un impact significatif aux entreprises de grande envergure en termes de contenu, d’informations et de connaissances. Cela crée un écart notable entre les entreprises de taille différente, rendant difficile pour les entreprises plus modestes de se faire remarquer dans cet environnement compétitif.

Conséquences pour les entreprises utilisant des sites web créés avec leur fiche Google My Business

La récente décision de Google concernant la désactivation des sites web créés avec leur fiche Google My Business a des implications majeures pour les entreprises qui dépendent actuellement de cette plateforme. Bien que les sites existants ne soient pas immédiatement supprimés, il est crucial pour ces entreprises de se préparer à une transition vers une alternative de gestion de site web.

Nombreux sont les commerces qui vont voir leur site interne disparaître progressivement jusqu’à devenir invisible. 2 dates clés à retenir :

  • Les sites issus de Google Business Profile seront désactivés à partir du 1er mars 2024. Google va effectuer une redirection vers votre fiche d’établissement ;
  • Ces redirections seront limitées jusqu’au 10 juin 2024. Après cette date, votre site disparaîtra et le lien affichera “page introuvable”.

fin des sites créés avec une fiche my google business

Notez bien : si vous n’avez pas créé de site internet à l’aide de votre fiche d’établissement, que votre site n’a pas l’extension “.site” (business.site ou negocio.site), vous n’êtes pas concernés par cette (mauvaise) nouvelle ! Mais vous connaissez peut-être un ami commerçant dans ce cas de figure, alors vous pouvez lui transmettre l’info !

Comment faire votre transition vers une nouvelle plateforme de site web ?

La première chose que nous vous conseillons (si vous avez créé un site internet à l’aide de votre fiche Google My Business) est de sauvegarder vos données ! Faites un copier-coller de toutes vos informations dans un document pour ne rien perdre.

Seconde action : il est temps de créer un nouveau site internet ! Nous vous donnons quelques astuces en fin d’article.

Troisième démarche à réaliser : mettre à jour votre fiche d’établissement. Profitez-en pour vérifier vos horaires, adresse, services… Mettez également à jour vos photos. Et surtout : mettez à jour la nouvelle URL de votre site internet fraîchement créé !

Dernière chose à faire : mettre à jour tous vos supports de communication où vous aviez intégré l’URL de votre site en “.site” : carte de visite, devis/facture, signalétique sur votre commerce, véhicule pro, QR code… N’oubliez rien.

Quelles sont les alternatives aux sites web créés avec une fiche Google My Business ?

Vous avez une multitude de possibilités pour créer un site internet ! Nous ne pourrons pas toutes les traiter, mais en voici quelques-unes :

  • Utiliser des outils dédiés à la création de site internet : un CMS (content management system). Les plus connus sont WordPress, Shopify, PrestaShop. En utilisant cette méthode, vous devez également trouver un hébergeur pour ce CMS (pour la visibilité de votre site sur le web) ;
  • Utiliser des outils “tout inclus” : vous avez le site internet + l’hébergement. Les plus connus : Wix, Squarespace ;
  • Utiliser des outils gratuits : par exemple, Google Sites (service gratuit mais avec ses limites)
  • Utiliser des services spécialisés pour les artisans – commerçants, intégrés à votre caisse enregistreuse, comme Toporder et sa fonctionnalité de vente en ligne : Vrai.

vente en ligne click and collect
Conclusion

La fin de la possibilité de créer des sites web avec votre fiche Google My Business peut sembler décourageante, mais elle offre également une opportunité de repenser et de redéfinir votre présence en ligne. En choisissant une alternative adaptée à vos besoins, en planifiant soigneusement la transition et en optimisant votre nouveau site web, vous pourrez maintenir une forte présence en ligne et continuer à attirer de nouveaux clients.

Chez Toporder, nous intégrons votre site internet existant (WordPress…) à votre caisse pour centraliser toutes vos données (stock, statistiques de ventes…). Nous pouvons aussi vous proposer notre propre service de vente en ligne, Vrai : une révolution dans le monde du commerce de proximité ! Si vous souhaitez plus d’informations sur ce sujet, n’hésitez pas à réserver un créneau avec notre équipe.

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